Le Désert Noir - Oasis de Bahariya - Désert Libyque

L’oasis se trouve à environ 300km du Caire. Une longue route droite dessine une ligne noire sur l’ocre sablonneuse. Le véhicule est très prudent. De nombreux camions empruntent cette route pour alimenter les oasis en denrées diverses. Une mine de fer nécessite un transport ferroviaire, le train vous donnera un mouvement de vie parmi le Néant.



A bout de trois heures trente de route, vous voici dans la ville de Bawiti, dans l’oasis de Bahariya.

Un adorable hôtel, le Bechmo, est une halte conseillée.





Malgré le sable qui gagne du terrain en permanence, l’oasis bénéficie d’une nappe phréatique importante. Cela permet des cultures riches.









De nombreuses sources souterraines alimentent les champs. Les vannes sont ouvertes en fin de journée, et l’eau irrigue les cultures.





Devant un thé à la menthe, la simplicité et l’hospitalité sont toujours présentes !







Des lacs d’eau salée offrent un paysage irlandais.







Lorsque le soleil quitte l’horizon, le Désert Noir révèle ses couleurs.





A l’aube, les teintes sont lumineuses.





Dans la petite ville de Bawiti, il vous faut visiter le Musée de l’Héritage de Mamoud Eed. Cet artiste sculpte la vie de son oasis. Cela vaut vraiment le détour, et sa mère vous accueillera avec plaisir !









Quittons l’oasis pour rentrer, enfin, dans le cœur du désert ! Parmi les sables et le calme !



Aqabat.



Voici Cristal Mountain. Après être passés à travers ce trou naturel, vous vous retrouverez sur une montagne de cristal.



De tous petits villages profitent des bienfaits que Dame Nature leur octroie. Ici, un champ de pastèques gorgées de soleil !



SIWA

Au nord ouest de Bahariya, très proche de la frontière libyenne, se trouve la cinquième oasis du Désert Libyque, Siwa, que je n'ai pas encore eu le plaisir de découvrir. C'est la ville où Alexandre Le Grand reçut l'oracle dans le temple d'Amon. Cette ville est très particulière. Les femmes sortent rarement seules et se doivent d'être totalement voilées, hors de tous regards surtout masculin et ne doivent pas parler dans les rues... Les maisons sont toutes blanches, les rares hôtels de l'oasis ont le charme rupestre où les chambres sont éclairées à la bougie. L'oasis est verdoyante et un immense lac d'eau salé et poissonneux nous rappelle que le désert, il y a des millions d'années était une mer...
Siwa se trouve à 300km de la mer méditerranée et de la ville de Marsa Matrouh (cf quelques lignes sur cette ville dans "Alexandrie"). Environ 23 000 personnes peuplent l'oasis
Le langage des habitants de Siwa est totalement différent de l'arabe pratiqué dans le reste de l'Egypte et du Maghreb, il s'agit d'un dilecte berbère qui porte le nom de siwi.
L'agriculture oasienne y est la principale activité, dattes, olives... ainsi que la pèche.

En attendant que je découvre cette ville qui, j'avoue, intrigue ma curiosité, je n'ai qu'une photographie tirée d'une carte postale à vous offrir à ce jour.

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