Le Site d'Abou Simbel - Nubie



L’APOTHEOSE DE VOTRE DECOUVERTE DE LA NUBIE !

Sur le rivage, vous devinez, à fleur d’eau, leur ancien emplacement que le lac a englouti.

Entre 1964 et 1968, les temples furent découpés avec minutie en milliers de morceaux puis remontés à une soixantaine de mètres plus haut afin d’être épargnés de la désastreuse noyade, avant que le Haut Barrage d’Assouan soit définitivement mis en service.

Une fausse colline en béton fut érigée pour permettre la reconstitution du site originel. Aujourd’hui, les bateaux de croisière s’amarrent au niveau des creux qui dessinent les contours des anciens emplacements.

Beauté ! Apothéose ! Grandiose ! Les superlatifs manquent pour définir la splendeur du site.

Le site d’Abou Simbel se compose de deux temples :

- Le temple de Ramsès II
- Le temple de Nefertari


LE TEMPLE DE RAMSES II

C’est pour ses 34 ans de règne, soit quatre années après son jubilé, que Ramsès II fit édifier ce temple.

La façade gigantesque est constituée de quatre colossales statues du pharaon assis et digne du haut de ses 20 mètres.

Une des statues a eu une partie du torse et la tête brisés lors d’un tremblement de terre.

A ses pieds, de petites statues sont à l’effigie de Nefertari, sa grande épouse royale, et de leurs enfants.



Au-dessus de la porte d’entrée, la statue du dieu Rê-Horakhty guette l’horizon.



Pharaon est coiffé du pschent.





Sur les parois latérales de l’allée extérieure, avant de pénétrer dans le temple :

Sur la droite, sont gravés des prisonniers nubiens, les bras ligotés dans le dos, agenouillés devant Pharaon.

Regardez bien le détail de l’extrémité des cordes du cou : elle représente le papyrus, symbole de la contrée du Sud.



Sur la gauche de la même allée précédemment indiquée, vous avez une file de prisonniers asiatiques, dans la même posture que les nubiens.

Le lien autour de leur cou a la fleur de lotus, symbole du Nord.





Bienvenue chez Ramsès !

Dans cette salle à Piliers, huit statues osiriennes, hautes de 8m, bordent l’allée centrale ( 4 de chaque côté).

Le plafond est magnifique, avec des aigles peints aux ailes déployées.



Un gardien nubien tient dans sa main la clef du temple en forme d’Ankh dorée, symbole de la vie éternelle.



Ramsès II soumet les prisonniers en les battant de sa crosse et en les tirant par les cheveux. La terreur se lit sur leur visage.



Tout en piétinant un ennemi, il bat un étranger en le tenant durement par un bras. Pharaon est représenté plus grand que ses ennemis asiatiques.



Tout à droite, le dieu de l’ombre, Ptah, semble surveiller en silence la scène d’offrande où Ramsès II présente viande, pain, encens à Amon-Rê, accompagné d’une déesse. RamsèsII tient dans sa main droite une plume, symbolisant la déesse Maât, la Justice, la Rectitude.



A droite de la photo, le dieu Min, dieu de la Fertilité représenté momifié, avec un seul bras et aux attributs masculins extrêmes. Derrière lui, le couple royal : toujours placée derrière son époux, Nefertari la reine à la couronne hathorique, et Pharaon avec le disque solaire d’Amon-Rê.



Ramsès II est agenouillé devant le dieu Thot, dieu ibis du Savoir et des scribes. Dans sa main gauche, le dieu tient l’ankh qu’il semble tendre à Pharaon.



Le dieu Rê-Horakhty bénit Pharaon.



Ramsès II fait des offrandes au dieu Rê-Horakhty.



Ramsès II est protégé par, à gauche, Rê-Horakhty et, à droite, Thot.



La fameuse scène où Ramsès II est sur son char tiré par deux chevaux (compter le nombre de jambes arrières) lors de la Bataille de kadesh. L’arc que brandit Pharaon est double car la force spirituelle du dieu Ptah le protège et l’accompagne durant cette guerre.



Voici les cartouches royaux de Ramsès II dont celui de droite indique : Ouser-Maât-Rê



Le superbe naos. Il se trouve au fond du temple.

A gauche, il s’agit de Ptah

Puis, en allant vers la droite, Ramsès II en Amon-Rê, Pharaon considéré comme un dieu vivant et, à droite, Rê-Horakhty.

Le temple était construit de façon à ce que tous les 20 octobre et les 20 février, lors des équinoxes, les deux statues centrales soient illuminées par le soleil naissant. Aujourd’hui, à cause du déplacement du temple, cet événement se produite tous les 22 octobre et 22 février.



Le plus majestueux et fantastique Son et Lumière de toute l’Egypte !!




LE TEMPLE DE NEFERTARI



Ce temple se situe à 50m de celui du pharaon Ramsès II.

Pour son grand amour, Nefertari, Ramsès II lui fit édifier ce temple, que la reine ne put admirer achevé : elle décéda avant.

Ce temple est dédié à la déesse Hathor, à tête de vache, déesse de la Beauté, de la Musique et de l’Amour.

Sur la façade d’entrée, le pharaon n’a surtout pas omis d’imposer sa royale personne en se représentant quatre fois et la reine, seulement deux fois, où elle est d’ailleurs coiffée de la couronne hathorique. Ces statues ont une hauteur de 11m.

A leurs pieds, se trouvent de petites représentations de leurs enfants.





L’intérieur est très nettement plus petit que le temple de Ramsès II. Cependant, la splendeur de conservation des peintures laisse rêveur.

Les colonnes sont des piliers où la tête d’Hathor domine. Ici, sur le plan gauche du pilier, le dieu Thot, dieu du Savoir et des scribes, se tient digne et porte le disque solaire au-dessus de sa tête.



Représentation de la déesse Hathor sur un des piliers.



Voici une représentation du couple royal : sur la droite, Nefertari joue du sistre et est coiffée de la couronne Hathorique. Devant elle, Ramsès II tend un bouquet de fleurs de lotus à la déesse, il est coiffé de la couronne de la Haute Egypte.

Dans le cartouche, en haut à gauche est inscrit son nom d’Horus, son nom de couronnement : Ouser-Maât-Rê. Au-dessus de la tête de Pharaon, le disque solaire et deux cobras symbolisent sa puissance royale.





La reine est protégée par, à droite, la déesse Isis et, à gauche, la déesse Hathor.

La délicatesse des gestes, des vêtements et des visages est tout simplement magnifique.



Nefertari est coiffée de la royale couronne où l’uraeus orne son front, avec l’emblème d’Hathor.

Elle joue du sistre.

Cet instrument très présent dans les représentations et temples dédiés à Hathor sont des hochets musicaux.

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